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La suite de f!l en aiguille 2017/08 ...
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2017/07/31
Tout les jours sans exception sur de Nusa Penida, j’accueil des touristes chargés d’informations et pétris de certitudes sur l'île. 
Leur source d’information ? La toile; Ou attrape mouche, si vous préférez.
Déjà que la qualité des guides de voyages papier laissait de plus en plus à désirer ces dernières années, mais avec le web et Youtube, il semblerait que l’on se précipite vers les tréfonds de la médiocrité (et je n’évoque là que le sujet du tourisme évidemment).
Les réseaux et des blogs de touts poils alimentent désormais les voyageurs noyés, à l’insu de leur plein grès, dans un flux ininterrompus d’informations, le plus souvent formatés et erronés. 
Une cause ? Chacun de leurs auteurs - avec leurs prétentions d’informateurs publique - se livrent faute de mieux au seul copier-coller. Pas une once d’originalité et encore moins de conscience, chacun y reproduit par facilité ou par pauvreté, les mêmes propos les mêmes circuits de visites les mêmes vrais-faux coup de coeur, seules l'habillage et l'animateur changent. Un peu comme à la télé sans doute. 
Conséquence, on  tire tout le monde dans la même et unique direction; Une forme collective de pensée unique, au nom de la liberté, qui à défaut d’être celle de penser sera celle de bavasser.
Parmi eux, une cohorte de nouveaux jeunes voyageurs qui pour se payer le gite et le couvert réalisent des blogs, des vidéos sur le lieux de leurs brefs séjours. La plus part du temps leurs contenus multimédia sont falsifiés et insouciant avec le colportage de soit-disant informations, mise au goût du jour et en image.
Pas une semaine sans que je ne reçoive une proposition de “troc” de ces grands reporters du vide. Le gite contre la promo proposent-ils.
Ils voyagent toujours en couple; Lui, le technicien , elle la blonde multicouche aux atours photogéniques et la langue bien pendue. Ils réalisent un petit show vidéo qui se voudrait drôle et instructif. Le résultat va malheureusement toujours trouver un bon publique, il faut bien le dire, de plus en plus large. Un peu comme des politiciens, ils n’ont rien de solide à vendre, juste du divertissement qui masque l'objectif économique et ce nouveau besoin maladif de célébrité.
Le seul aléas dans mon cas, réside dans le fait que beaucoup de ces spectateurs multimédia prennent tout çà pour argent comptant et se retrouvent à ne visiter que des sites saturés de touristes et de vendeurs trop entreprenant. Peut-être ont-ils finalement ce qu'ils demandent, j'ai tellement de mal à me résoudre à cette conclusion , vivre ce que le plus grand nombre se vante d’avoir vécu, sans franchir la ligne blanche qu'ils suivent aveuglément sur internet.

Note : “Il était inévitable que l’entrée de notre société dans l’âge de la consommation s’accompagnât d’une désaffection croissante à l’égard du pamphlet. Le pamphlet est un genre ingrat, c’est le chardon de la littérature, qui ne pousse que sur les terres déshéritées“ (avant-propos d’André Malraux “ou le temps du silence“ d’André Brincourt, 1966).








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2017/07/19

C’était une des premières choses qui avait attisée ma curiosité et aussi mon intérêt, en découvrant Nusa Penida. Les 5 ou 6 éoliennes perchées sur les hauteurs de l’île. Un bon signe m’étai-je dis. Plus-tard lorsque l’occasion me fut donné de m’en approcher, c’est malheureusement une désillusions qui allait assombrir mon optimisme. Ces installations si fiers et prometteuses à distance, s’avéraient être rongées à rouille et cernées par les herbes folles. J’appris par la suite qu’elles n’avaient en fait jamais fournies le moindre kilos de watt, mieux encore, jamais mises en services. Le projet de ce petit parc éolien avait été financé il y a une dizaine d’années, par une généreuse ONG Européenne, qui comme tant d’autres voulait y croire, en offrant un outil, un exemple, une alternative. Les élus locaux n’avaient évidemment pas manqués de communiquer abondamment à l’époque, sur l’avance qu’allait prendre leur région en devenant pionnière d’une nouvelle aire. Hélas comme le plus souvent, les généreux donateurs n’ont plus eu que les yeux pour pleurer en constatant qu’ici les meilleurs attentions ne sont que très rarement récompensée. Les autorités locale n’auraient finalement jamais honorées leur part du marché, à savoir financer la formation de quelques “techniciens“ pour assurer le fonctionnement et la maintenance des installations. Désormais les pales tombes comme des branches de palmiers fanées.








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2017/07/19

Enfin !  Il fallait apprendre, à faire voler un drone (donc à vivre avec son temps), faire un peu de montage (donc s’acharner devant un écran, pouah), trouver la bonne musique (donc faire un choix qui serait toujours pour moi difficile tant je les aimes presque toutes), surmonter plusieurs semaines sans internet et surtout accepter l’idée que je n’étai pas un professionnel (donc ramener mes prétentions à leurs places), pour vous proposer finalement cette petite vidéo de KUBU GANESH Guesthouse qui me trottait dans la tête depuis quelques temps.
4 minutes 36, c’est peu être long, mais tout juste assez pour celles et ceux qui n’ont pas encore eu l’occasion de venir à la maison.
(Un grand merci à LibCast pour son hébergement)








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2017/07/18

J’avais vraiment apprécié ses deux ou trois premiers romans (“Et si c'était vrai, Où es-tu ? et Sept jours pour une éternité“) mais beaucoup moins la suite, au point de m’ennuyer peu au quatrième et énormément au suivant; Ca c’est soldé par l’oublie, voire le bannissement. 13 romans plus-tard, Marc Levy avec “La dernière des Stanfields“, semble avoir retrouvé les clés ce qui m’avait séduit. 







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2017/07/04

La revue de presse de notre journal francophone LA GAZETTE DE BALI. Que nous sommes bien sur l'ile de Nusa Penida, épargnée par ce genre de faits - divers et politique - peu réjouissant mais bien réels.







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2017/05/19

Quand on s’inquiète de savoir si je ne m’ennuis pas du “monde“ sur mon île (presque) perdue, je souris. Depuis l’ouverture de KUBU GANESG Guesthouse, j’ai reçu des invités de plus de quarante nationalités différentes. La Chine avec Song et Wu, est le dernier pays que je viens de “visiter“, sans parler de Pablo et Paula qui arrive aujourd’hui d’Argentine… Je vous laisse imaginer l’originalité de nos diners qui rassemble autant de culture tels-que la Chine avec la Suisse représentée ce soir là par Reto et Patricia (photo du bas, vous vous en seriez doutés). Alors souffrir d’isolement sur Nusa Penida, ça serait vous mentir.







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2017/05/10
Verte comme çà au mois de mai ! Je n'avais jamais vu Nusa Penida dans ce bel état que l'on doit a une saison des pluies exceptionnelles.






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2017/04/22
Les clients de KUBU GANESH Guesthouse sont fantastiques ! A une époque ou l’humain ne semble plus pouvoir communiquer sans une connection et où à notre table d’hôte le smartphone est aimablement proscrit, nous nous réjouissons de constater que tout n’est pas perdu. Hier soir par exemple, lorsque qu’une famille Hollandaise rencontrait une autre famille Japonaise, cette dernière a recouru au papier/stylo pour permettre à chacun de s’identifier durant son séjour à la maison. Tout n’est donc pas perdu, surtout du cotés du pays du soleil levant ou les traditions semblent  bien survivre aux cotés de la technologique contemporaine. Merci à eux pour ce beau signe d'encouragement !








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2017/04/22

Comme on parle de l’ouverture de nouvelles pistes skiables à la montagne, on pourrait ici évoquer de nouvelles curiosités touristiques. On n’invente rien, on facilite seulement les accès à des lieux naturels exceptionnels, ce qui se traduit par une lente et inexorable destruction, à la Balinaise : Sans restriction, sans respect, sans aucune projection vers le futur proche.
Il en va ainsi pour Klingking (Wase). La vue sur la pointe rocheuse et sa plage est toujours aussi exceptionnelle. En 2016, on y était seul et immergé dans un environnement totalement sauvage.  Les choses auraient continuées ainsi si comme d’habitude - les propriétaires du petit terrain sur la falaise face à cette micro presqu’ile, ne tenteraient pas de profiter du marché touristique. Quoi de plus humain quand on a une parcelle de terrain inexploitable, qui peut se transformer en source de revenu. Après c’est une histoire de fond et de forme et d’instruction. 
En 2017 à Klingking , on va désormais - en payant une taxe de 5 000 IDR - jusqu’au bord de la falaise en voiture, on achète à boire et à grignoter dans les nouveaux warungs (les poubelles en place seront le soir soigneusement vidées … dans l’océan) et surtout on accède désormais à la plage, deux cents mêtres en contre-bas. Un sentier pentu a été tracé et sécurisé pour se régaler du sable le plus fin de Nusa Penida. 30 minutes de décente sportive, les cuisses chauffent et 30 minutes pour remonter, le coeur palpite. Ne descendez pas avec l’idée de vous offrir une baignade reposante, ici c’est l’océan et la vague qui se brise, vous dissuadera de nager au delà du short-break. En revanche, posez vous à l’ombre de la falaise et savourez la beauté et l’isolement de l’endroit, finalement très peu fréquenté. C’est un peu comme la proportion des visiteurs du Mont Saint Michel qui montent jusqu’au parvis de l’abbatiale, tout là-haut. Il n’y ici que quelques rares jeunes occidentaux pour avoir le courage et le bonheur de descendre sur cette plage.

 

 








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2017/04/22

French kiss : Quelques semaines en Normandie avec une météo exceptionnelle et des amis qui le sont toujours autant.  De quoi s’interroger parfois  sur le pourquoi d’une expatriation; Mais finalement une question de courte durée quand on séjourne en France en période électoral. Je ne me sens près pour rentrer au pays avant longtemps. Hélas x3.  







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2017/03/31

Nyepi, qui célèbre le nouvel an hindouiste balinais touche à sa fin. Enfin. Je ne fais malheureusement pas parti des étrangers établis ici qui se réjouit avec cette cérémonie que je vie comme une punition. Pour mémoire, durant cette “journée du silence“ de 24 heures, tout le monde sans exception aucune, est assigné à résidence, sans électricité et privé de la liberté de sortir de sa maison y-compris dans son jardin. Outre le fait que c’est un sérieux manque à gagner pour le secteur du tourisme - le premier revenu pour ne pas dire le seul des iles de Bali - c’est surtout le fait que cette mesure strictement religieuse semble se radicaliser. Imaginez que même l'aéroport international de Bali est fermé pendant ces 24 heures (je vous invite à lire les observations de l’ethno-sociologue Jean Couteau). D’un coté la parade des ogoh ogogh la veille de Nyepi ressemble de plus en plus à un carnaval occidental - avec tout les éxès que cela peut comporter - et d’un autre on y découvre l’orientation plus fondamentaliste d’une religion qui tente de s’inventer une histoire et se protéger des affres du modernisme. Comme souvent ici la population est noyée dans ses contradictions. Faire de l’argent sans la présence des étrangers, goûter à la modernité occidental tout en s’en préservant, et enfin tenter, d’endiguer la croissance de l’islam qui propose une lecture plus simple et plus économique de son dogme. Vous pourrez toujours me dire que j'ai le choix de changer de région et vous avez parfaitement raison. 







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2017/03/27

Le bonheur de toujours recevoir des invités aussi agréables. En l’occurrence, Annika et Julia qui sont venues découvrir Nusa Penida durant une semaine en laissant la marque indélébile de leur gentillesse à la maison. Merci à toutes et à tous pour avoir si agréablement agrémentés ma vie et la saison de KUBU GANESH Guesthouse qui s'achève dans quelques jours pour sa fermeture annuelle du 1er au 23 avril.    








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2017/03/18

Vous vous souvenez du chef-d'ouvre de Tati dans “Jour de Fête“ ? Et bien figurez vous que nous avons le même - son sosie ou presque - ici à Nusa Penida au bureau de poste de Batununggul. Un peu moins fantasque et motorisé, mais le bonhomme est aussi généreux et efficace. Droit comme un i sur son engin, chantant pendant sa tournée, c’est le facteur à l’ancienne, celui qui a toujours le mot pour rire et le soucis de la mission accomplie. De quoi faire rêver les clients de LA POSTE. 









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2017/03/11

A l’ouest on appelle çà les petits métiers d’avant, à l’est, c’est les petits métiers tout court, toujours. 
On ne les identifie qu’en marchant tranquillement (jalan jalan).  Toutes ses petites mains qui sous un appentis ou dans la cours de la maison, qui façonnent des frise de boiseries, qui moulent des ornements religieux, qui confectionnent les chemises, corsages et sarong … en fait des produits essentiellement destiné au marché local de l’hindouisme balinais, je dois l’admettre.
Gede le menuisier par exemple: Du soir au matin, il travaille avec à ses cotés sa belle-mère, sa belle femme et ses 2 enfants. Même lorsqu’il vient travailler à la maison pour la journée, toute sa petite famille le suit discrètement.
C’est souvent des activités familiales, comme cette famille (le père est parti livrer !) qui fabrique des dallages de chemin. La journée à planter des cailloux dans un flanc au ciment n’enlève rien à leur disponibilité lorsque l’étranger s’arrête à la porte de la maison..

La maintenance des temples familiaux ou collectifs demande du temps et de l’argent. Agustus lui façonne du ciment blanc pour en faire des ornements qui vont rajeunir ou embellir les temples.   












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2017/03/11

N'allez pas voire dans ces volutes mystérieuses, "l'esprit du mal" supposer habiter cette île. Non, plus simplement pas de fumée sans feu et pas de feu sans coco. Les coques de noix de coco sont un précieux combustible pour préparer la cuisine. Les fibres de sa carapace sont parfaites pour démarrer le feu. La demi-coque fera ensuite un bon combustible. Mais pour un barbe.q, le charbon de ses coques de coco est plus rapide et plus constant. J’achète mon sac de 25kg au village de Penida.










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2017/03/11
Lili et Jacques (1974)










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2017/03/10

En consultant la base de photos sur Nusa Penida que je laisse à disposition des agences et de mes hôtes, je remarquai ne pas être très riche du coté du Temple de Giri Putri. J’y remédie. L’aménagement de cette grotte en lieux “sacré“ en a fait un des lieux de l’île les plus visités par la Balinais hindouistes et par les touristes. Le temple est parfaitement organisé, ce qui est trop rare dans ce pays pour ne pas être souligné, l’accueil, les installations électriques et même la propreté tout en préservant une pratique religieuse très pieuse. Je recommande toujours la visite et la traversée de cette grotte, avec évidement ce cotés surnaturel renforcé par ces peintures murales aux appliques, ce chemin de dallage qui courre sur presque toute la longueur, ce petit temple Bouddhiste à la sortie qui baigne toujours dans la lumière naturelle.










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2017/03/05

Cette belle masse verdoyante au milieu de l’eau qui s’appelle Nusa Penida, va devoir traverser l’apprentissage du développement, de la croissance. Deux mots qui sont malheureusement désormais salis par touts les excès qu’ils génèrent, presque des gros-mots !
Comme je l’écris régulièrement, cette île de 60 milles âmes tente de se mouler très vite dans le model qui fonctionne si bien et si facilement à Bali: Le tourisme et rien que le profit du tourisme. Les constructions poussent ici comme des champignons, les voies de communications se toilettent et je bénéficie moi aussi parfaitement de toute cette envolée soudaine sur cette micro place. 
Pleurer avant d’avoir mal n’allège en rien le poids des retombées négatives, mais comment Nusa Penida va-t-il absorber par exemple ses déchets, pas seulement ceux générés par le tourisme, minimes, mais surtout ceux de ses propres habitants ? Pas beaucoup d’argent, pas beaucoup de motivation, pas beaucoup de compréhension pour un sujet qui concerne le futur et beaucoup de consommation potentiellement polluante. En plusieurs années Bali n’a toujours pas réussi a faire démarrer son projet de traitement, on ne peut donc pas imaginer un transfert de ce cotés là. On se contentera seulement pour l’instant de la décharge de Toyapakeh. Par chance et contrairement à Lembogan, elle n’est pas à cotés du littoral régulièrement lavé à chaque grandes marées. Ouf !
Sans règles collectives et sociales, l’approvisionnement en eau douce, fera également l’actualité dans quelques années. Nous sommes sur un cailloux sans eau ou si peu et les deux principales stations de pompage pour le réseau, sont à Penida (70%) et Guyangan (30%). A Penida l’eau douce est en partie stockée dans de grands bassins au niveau de la mer à Cristal bay. Elévation du niveau de la mer ici comme ailleurs, et désormais aux plus forts coefficients, l’eau salée vient souiller l’eau douce. De l’autre cotés les habitants en consomment de plus en plus, les piscines se remplissent allègrement un peu partout et la population va augmenter. La petite saison des pluies n’y suffira certainement pas.
Dernier sujet concernant ce si beau, mais si fragile environnement, celui de la montée de la mer (encore) qui menace un tiers de la côte de Nusa Penida. Partout la digue vieillissante s’effondre et la route principale qui longe la cote dans la zone la plus active de  l’île est en sursit sur plusieurs endroits. Re-construire la totalité de la digue entre Suana et Toyapakeh est une urgence de taille que vont devoir résoudre banjars et gouvernement. A l’instar d’une divinité, seul le gouvernement local de Klungkung peut faire, non pas un miracle, mais un plan d’investissement financier et humain à la hauteur des besoins présent et futur. Question de volontés comme dises les experts en théories.










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2017/02/26

Mon petit jardin va bien. Après une saison de pluie exceptionnellement abondante, de nouvelles plantations, un entretien quotidien (on marche pied-nus sur les 55 ares du terrain !), je ne m’en cache pas, je suis fier et heureux de ce jeune jardin. Sans doute un truc de vieux mais je me suis découvert une véritable passion pour le sujet. En outre les fruitiers commencent à offrir le bonheur. Les premières bananes seront murs dans quelques mois, les quelques cocotiers donnent leurs noix, les dragon-fruits et les papayes sont un peu plus lents mais promettent. En revanche, cotés légumes, je fais choux-blanc ou presque, loin de l’autosuffisance, car il faut dire que l’on en consomme beaucoup. Un autre sujet sujet d’apprentissage en perspective mais tellement gratifiant et goûtu.  









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2017/02/20
Si on connait ta route à l’avance, on t’emmènera plus facilement là où l’on veut t’emmener.(vieux précepte marketing)







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2017/02/20
Autant vous le dire si vous ne vous êtes jamais posé la question, le principe du selphie*  aussi puissant soit-il, ne laissera rien à la postérité,  ni même au futur immédiat. Quel gâchis que notre talent et notre originalité, ne soient jamais reconnus ! Le selphie est-il un portrait instantané ? INCOGNITO écrit fort bien sur le sujet photographique. Toutefois, il n’évoque pas les portraits de portraitistes; Petit jeux auquel je me suis livré quelques fois sur la plage de Jimbaran à Bali. Les touristes et plus particulièrement les asiatiques s’y donnent rendez-vous au couché de soleil pour jouir d'un l’arrière plan peut-être conforme à leurs phantasmes.
*selphie ou tout autre procédé médiatique visant à glorifier son égo.


 













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2017/02/14
Le 12 février, c'était l'anniversaire de Juliana ! A KUBU GANESH Guesthouse nous essayons de ne pas manquer ce genre d'événement qui prend toujours une dimension un peu différente ici. Juliana et Ryan pourrons peut-être vous confirmer que souffler des bougies sous le petit gazebo face à la mer a toujours quelques chose de magique.







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2017/02/13
Si vous avez envie de vous faire un concert à la maison, vous pouvez essayer celui là. Très bien filmé, c'est toujours aussi agréable de voire la complicité, l'extase, la gestuelle et la virtuosité des artistes dans le collectif d'un grand orchestre. Pour l'occasion, l'incroyable bassiste Richard Bona est entouré de compagnons qui le sont tout autant. Bona révèle ici un autre talent pour l'orchestration. A petite ombre - petit péril et là, un petit manque de fantaisie peut-être ? En tout cas un beau vrais concert. PS Je suppose que votre lecteur de vidéo est connecté à la hifi de la maison ?







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2017/02/11

J'aime beaucoup : Les lois de l'apogée de Jean Le Gall. J'y ai beaucoup corner de belles pages. 
“Suis-je de droite ou suis-je de gauche, qu'on me le dise car je n'ai aucun sens de l'orientation“, ce pourrait bien être autobiographique ?







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2017/02/05

La professionnalisation de la politique est un échec. On en conviendra peut-être jour. Chez ces dirigeants assermentés, l’intérêt personnel, devient toujours le seul objectif de leur action professionnelle. Motivations et antécédents, amusent, palissent et déçoivent, toujours. Alors l'électeur revient naturellement sous le giron d'une gouvernance plus simple ou en tout cas plus autoritaire.
Selon les terres, les racines politiques de ces nations sont différentes, comme leur histoire, et elles reflètent certainement un peu le tempérament de leurs citoyens.
Dès sa naissance en 1949, La République d'Indonésie est un jeune pays qui a pris une dimension de colosse avec l’héritage Hollandais . 250 millions d’habitants jeunes, des ressources naturelles de première qualité; Quand même une belle cuillère en vermeille dans le berceau du nouveau né. Depuis sa création, cette république comme d’autres en Asie du sud/est, a toujours eu des généraux dans son sang pour veiller à la bonne marche du pouvoir. Je ne suis pas vraiment surpris de lire dans (La Gazette de Bali) qu’à son tour avec le général Gatot Nurmantyo (photo), l’Indonésie ou ses médias manifestent une volonté plus nationaliste qui pourrait prochainement redonner à l’armée, les rênes de sa destinée. Les uniformes et leur prestige fonctionneront toujours.







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2017/02/05
Le martyre et la gloire du jour. 
"Google a célébré ce qui aurait été le 92ème anniversaire de l'indonésien Pramoedya Ananta Toer hier en plaçant un doodle figurant l’écrivain au travail devant sa machine à écrire. Celui qu’on appelait Pram, longtemps incarcéré pendant la dictature de Suharto pour ses sympathies communistes, a été un opposant déterminé à l’occupation hollandaise puis japonaise. Son oeuvre a été un symbole de l’esprit de résistance indonésien, commente l’entreprise du Net. Journaliste et activiste, héritier des prises de position engagées de son père, Pramoedya a été emprisonné par les Hollandais pendant deux ans pour sa rhétorique anti-colonial. Il a été emprisonné à nouveau en 1960 sous le régime du président Sukarno Soekarno, cette fois après avoir écrit un livre sur la diaspora chinoise qui critiquait la politique anti-chinoise du proclamateur de la république indonésienne. Il fut emprisonné à nouveau en 1965, cette fois sous le régime de Suharto pour ses liens avec le parti communiste indonésien, puis envoyé au bagne dans le pénitencier de Buru. Il fut finalement libéré en 1979 mais resta en résidence surveillée jusqu’à la chute de Suharto en 1998. Pramoedya Ananta Toer a été cité plusieurs fois pour le Prix Nobel de littérature mais ne l’a jamais obtenu. Il a écrit plus de 50 ouvrages et a été traduit dans 41 langues." LA GAZETTE DE BALI








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2017/02/05 
Depuis plus de 8 mois la rénovation des routes principales et secondaires a déroulé un beau tapis d'asphalte sur Nusa Penida. Pause. La Suite (et fin ?) du réseau est annoncée pour 2018. Même s’il ne s’agit que d’un nouvel enrobé “à l’indonésienne“ dont la solidité sera bien éphémère, cela change beaucoup quand au confort que l’on trouve désormais sur un peu plus de 50% du réseau. 
Toutefois un obscure mystère demeure et je ne tire aucune réponse convaincante et il doit bien y en avoir une ? Toutes les refections de routes - sans exception - s’arrêtent net dès que l’on arrive à proximité des sites touristiques. Penida (Cristal Bay) 3 km avant, Pelilit (Athu beach)  5 km avant, et Sompang (Broken Beach et Angel Bilabong) le pire de tous, 10km avant. Les communes (banjar) qui y raquettent les touristes à leur arrivée, refuseraient-elles de reverser une participation à l’état qui restaure les routes ? Ce n’est évidement qu’une hypothèse au pays des petits arrangements.










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2017/01/29
Pak Ketut et sa femmes Komang sont un adorable couple qui vit depuis toujours à Penida. Vous vous souvenez peu-être de mon émoi quand j’évoquai la destruction musclée par le feu et les machines, de la dizaine de petits commerces qui s’étaient installés ces dernières années au bord de la plage ? Sur la droite et sur le plus grand terrain d’entre tous, l’endroit brillait par la qualité de ses aménagements, par la propreté permanente(*). C’est Komand et Ketut qui assuraient l’entretien, le rangement y été tout aussi méticuleux, une vrais leçon de choses. Ce sont des vieux et rien de ce qui vient de la mer ou de la terre n’est détruis si l’on peut en prolonger l’usage et la vie. Les noix de coco, ces feuilles de palmier. Tout étaient parfaitement ordonnés, comme leur poules qui semblaient connaître les limites de leur espace ouvert. 
J’ai croisé hier Ketut dans son champs de guerre, où il y a quelques semaines sans l’ombre d’une hésitation tout a été rasé en quelques minutes. Toujours aussi avenant, à je pense plus ou moins 90 ans, son sourire édenté a perdu de son énergie, son regard fixe le large et sa silhouette s’est un peu plus affaissée. Aucune trace apparente  de victimisation ou de colère. Encaisser une décision divine. C’est la vie à Bali et ailleurs.
(*) La société Bali-HAI (groupe Hindo-Australien propriétaire de différents équipements touristiques) venait de Bali 3 fois par semaine à Cristal Bay. Un catamaran amenait une trentaine de clients pour profiter du lieux qui était paradisiaque il y encore 2 ans. Les services offerts à ces escales de  4 heures y étaient complets : Service traiteur occidental, mobilier de jardin, spa et massages, le tout sous des abris de très belle facture et invisible dans l’environnement. Voilà pourquoi ce terrain fut un très bel endroit pour le plus grand nombre. On y accédait librement 4 jours par semaine sans manquer d’aller saluer Ketut et sa femme, les maîtres du lieux.
2017/07/03 : J'apprend que pak Ketut est décédé aujourd'hui.







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2017/01/25

J’arrive en haut d’une belle et longue ascension, un type assis au bord de la route m’invite à partager un kopi-bali. Assez vite notre échange s’essouffle, il lève la tête en tirant sur sa cigarette et me désigne l’arbre qui nous fait de l’ombre et des “juncre“. 
Encore un fruit sympathique que l’on trouve en petite quantité sur l’île. On est très proche du pamplemousse blanc, en plus grossier, en moins acide. Un fruit très agréable à manger en prenant soin de bien enlever le daim blanc sous la peau, en jus au blinder avec un jus de citron allongé. On en trouve durant quelques semaines, au marché de Sampalan ou Toya Pakeh entre 5 et 7 heures, après, ya plus.








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2017/01/23
Alarmez-vous ou réjouissez vous, le système climatique se dérègle partout sur la planète bleu. Avec son lot de conséquences, qu’elles soient sanitaires ou économiques, ce changement est partout palpable. Ici sur Nusa Penida, la saison des pluie fut anormalement longue et dense cette année. Si l’impact fut évident sur les résultats du tourisme, il l’a été tout autant sur la végétation. Jamais en trois année de vie ici, je n’avais vu autant de verdure sur l’île. Les paysages sont métamorphosés, engloutis dans une végétation débridée. Des nuances infinies de verts, de la chlorophylle que l’on serait tenté de mettre en conserve pour les jours moins heureux.







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2017/01/18
Allez, aujourd’hui je vous emmène en baignade à Tembiling ! 
C’était plus-tôt couvert en partant de la maison, mais une fois passer le massif (0-355 mètres / 10 km)) qui trône au milieu de l’île, ça ne s’est pas arrangé; J’évoque la belle rincée qui m’attendait au coin du bois du retour. Mais les nuages bas donnent une belle douceur à la lumière et le chemin est de plus en plus confortable, alors ce fut une bonne balade, pour vous en 8 images : 

1 Entre Batumadeg et Tembiling, pose nostalgique autour de la camionnette du vendeur de plastic. Seau, balais et jouets tout est là pour séduire les mères de familles. Avec les couleurs et l’agitation ambiante, on se croirait au cirque ou plutôt Nusa Penida.


2 On est en 2 roues, l’ Indétronable au classement du plaisir et de la facilité de mouvement. J’ai décidé de passer par  Ped pour y aller; Plus de la moitié de la route est ré-emrobée et ça change tout (plaisir). A 3 ou 4 kilomètres de Tembiling je quitte la petite route pour descendre sur la gauche dans une gorge avec un sentier bétonné  qui s'arrêtera. A la fin. 


3 La descente à pied se goutte avec délice, surtout après la partie cyclable qui demande toujours d’être concentré. Je suis dans un endroit qui n’est pas un parc ! La main de l’homme arrive tout juste à s’y conserver un passage précaire. La roche à cette endroit à la couleur du calcaire, sa friabilité aussi (c’est peut être du calcaire ?). Le silence est absolu à l’exception des discours des singes sauvages qui finirons peut-être à s’approcher ou celui d’oiseaux au chant puissant mais invisibles - ou presque.

4 Arrivée au trou d’eau de Tembiling. Les donations des visiteurs ont augmentés et le petit temple troglodite qui y règne, gagne en propreté et en couleur. Je me baignerai totalement seul au retour (un peu ennuyeux que cette règle hindouiste qui interdit aux femmes de s’y tremper, j’aurai personne a aller sauver !).



5 & 6 En enjambant le petit pont sur la gauche du trou d’eau et en reprenant la décente sur quelques centaines de mètres, je révise mon estimation de la population environnante.  Dans le petit bassin cristallin réservé aux femmes, c’est toute une petite famille que je retrouve dans la joie et la bonne humeur . Une belle sortie en famille. Accueillant et loquace comme toujours, les 3 couples et des enfants sont venus (avec 3 scooter) du nord de Bali.


7 C’est la minute des adieux avec mes amis et j’attaque mon retour (Komang est à la maison jusqu’à 18h et je ne veux pas qu’il attende mon retour pour riper. Telphone ? Oui mais il faut du réseau… tes cuisses mon poulet). Au début, à quelques dizaines de mètres de la mer, le roc du sentier se déforme, par poussées sismiques et végétales. Ca pourrait-être la vie : Le chemin doit perpétuellement se réinventer puisque rien autour n'est figé. Mais ça monte toujours quand-même.


8 Je retrouve le niveau du faux-vrais calcaire (3) et bientôt le relatif confort de ma selle. Je goutte avec émotion ces fraises géantes (seulement les feuille-sic) qui illuminent le mur de végétation équatoriale dans la gorge que suit le sentier.







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2017/01/16

C'est ce qu'on lit dans la presse Tripadvisor quand on me cherche !   KUBU GANESH Guesthouse
Tripadisor a ceci d’infernal, que l’on ne peut ni le refuser et encore moins lui échapper. Aujourd’hui pour voyager on passe à peu près tous par la rue Tripadvisor; Génial outils pour générer du commerce, pour vérifier ou confirmer un choix de logement. KGG y est présent depuis un ans et demi, et dans le même temps a accueilli plus de 530 clients. Trente d'entre eux ont eu la gentillesse et le courage d'écrire et partager leurs impressions de séjour à la maison. Notre Livre d'Or en quelques sorte ! Merci.

Une touche de marketing. Je viens de lire que 6000 personnes avez consultés nos informations sur Tripadvisor le mois dernier, ce qui se transforment mensuellement en une douzaine de réservations à la maison. Cette année, 37 nationalités différentes, nous ont tous appris quelque chose sur le monde où ils vivent et c'est très enrichissant dans tous les sens du terme. Par exemple de constater qu'un petit commerce perdu sur une île du sud/est asiatique séduit des voyageurs d'origines culturelles - théoriquement - différentes.
Personnellement sur ce point, je m'auto-confirme qu'il ne restera finalement qu'une de “culture“ (autant jeter ce mot à la corbeille) : l'ARGENT NUMERIQUE ou rien. 
(Vous avez remarquez comment l'usage des cartes de payments a explosé avec l'usage d'internet en  seulement 10 ans ? Comment Tripadvisor, Bokking.com, Google  sont-ils là ?)
En une année sur mon île de Nusa Penida, le nombre des maisons d’hôtes et autres guesthouses a certainement doublé voir triplé et des constructions d'hôtels importants sont en court sur différentes zones de l'ile. Comme je le souhaitai égoïstement, un développement touristique rapide. Il se confirme.
Last but not least, nous étions les plus ou mieux appréciés au début et nous le sommes toujours un peu plus.







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2017/01/13

Comme tous les jours scolaire, les vingt et quelques écoles de Nusa Penida libèrent souvent les élèves entre 11 et 13 heures. En Indonésie comme ici, les transports publique ou scolaire n’existent pas, alors c’est le plus souvent chacun pour soi. Roulons jeunesse ! A cette heure là donc vous croiserez des hordes de scooters - les même qui font rêver les gamins à l’ouest - qui croisent les routes en essaims colorés, agités, souriants. C’est un moment curieux et presque poétique qui dure quelques minutes.
C’est JJJ du Journal DJ (en direct de la route D698 sur Nusa Penida)








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2017/01/13

La météo va beaucoup mieux merci. Nous venons de traverser une période de pluie des plus soutenue pendant plusieurs semaines. Nusa Penida qui n'a pas la même météo que Bali, souffre normalement de sécheresse, même à cette saison (yen-na plus). Bref tout semble rentrer dans l'ordre avec l'arrivée de la nouvelle lune. KUBU GANESH est toujours aussi agréable à vivre, de jour comme de nuit (sous le grand gazebo où l'on vient de diner à dix personnes, canadiens bon-enfants et australiens adorables). 








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2017/01/05

Un roman à lire ou à relire ? SHIBUMI de "Trevanian" (Rodney Wiliam Whitaker)





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2017/01/05

Le plus beau des fruits est de retour, la saison du pitaya rouge (dragon fruit) commence sur Nusa Penida.  Ce fruit de cactus possède une couleur incroyable mais malheureusement je n'en dirai pas autant de son gout, plus-tôt insipide. Il n'en n'est pas moins reconnu pour certaine valeurs nutritives, à vérifier. Particularité beaucoup moins connus, outre son fruit, ce cactus produit une énorme fleur qui n'éclôt qu'à la nuit tombée et qui se fane dès les premières lueurs du jours.








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2016/12/31

Pour celles et ceux qui demain (premier jour d'une nouvelle année chrétienne) ressentiraient le besoin d’aller prendre l’air du large, d’arpenter un espace qui inspire à la fois la légèreté et la sobriété, je leur suggère d’aller faire une petite marche sur les falaises du coté Maling Cap (Manta point) en passant par le temple de Sekar Kuning. Bonne année !





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2016/12/27

Un film à voir ou revoir ? SIN CITY un film de Robert Rodriguez, Frank Miller et Quentin Tarantino. Avec Bruce Willis, Mickey Rourke, Jessica Alba …





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2016/12/24

Il parait que c'est Noël ce soir, alors je vous le souhaite aussi joyeux que possible.






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2016/12/20

La noix de cajou, qui ne l’aime pas ? C’est le fruit de l'anacardier, un petit arbre originaire du brésil que l’on trouve aussi sur Nusa Penida. C'est d’abord cette amende (akène) qui se développe en premier à l'extrémité d'un pédoncule juteux et comestible lui aussi appelé pomme de cajou. L’usage de cette noix de cajou dépasse largement celui de l’apéritif. Elle peut être consommée telle quelle ou servir en cuisine (comme l'arachide). En Afrique occidentale, principalement en Guinée-Bissau, la pomme de cajou sert de base après fermentation au vin de cajou.
Les propriétés de sa résine sont telles qu'il en est fait de multiples usages dans l'industrie. Elle est ainsi employée dans la fabrication d'encres, de vernis de protection contre les insectes ravageurs ou imperméabilisants, d'insecticides ou encore d'éléments de friction de véhicules comme les freins et les embrayages. De l'amande est aussi extraite par pressage une huile vierge utilisée en cosmétique ou en pharmacologie, plus rarement (à cause de son coût élevé) dans les préparations culinaires en tant qu'huile alimentaire.






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2016/12/16
Lorsque j’ai vu ces hindouistes à quatre pattes dans le sous-bois du temple de Saab (à cotès du village de Batukandik), j’ai immédiatement pensé qu’ils se livraient à la cueillette de champignons “magiques“ au pied d’un arbre sacré. Pas complètement idiot en pleine saison des pluies !?. Cueillette, oui, arbre sacré, encore oui, mais point de champignons. Ils ramassaient  en fait les glands de cet arbre qui serviront à la confection de bracelet aux vertus spirituelles (glang sise) supposées les protéger des mauvais esprits. Bienvenue au pays des glands magiques.






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2016/12/14
Alors que les religions et leur place dans la société laïque occupent une place préoccupante dans l’actualité, voilà un constat neuroscientifique qui interpelle les impies de mon espèce. Selon  cette étude, prier impliquerait les mêmes zones du cerveau que la drogue ou le sexe.






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2016/12/10
C'est en cherchant un accès terrestre à Manta Point (sud/ouest de Nusa Penida) que je suis tombé sur cette belle perspective, à deux pas d'un temple (pura Sekar Kunin). Encore ces falaises qui surplombent l'océan Indien à plus de deux cents de haut et qui caractérisent la face océanique et si sauvage de l'île. Manta Point est juste de l'autre coté (la photo suivante si vous préférez).






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2016/12/03
Passé l’instant de déception (2D), les réalisations du russe Maxim Shkret n’en sont pas moins splendides. Dire qu’il va à la facilité en réalisant ces images sur ordinateur à défaut de recourir à une technique de collage ou de sculpture serait exagéré. Son choix pour l’illustration digitale n’enlève rien à la force de ses sujets, à leur mise en scène et mise en couleur. Espérons que l’imprimante 3D soit sont prochain outil de travail.






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2016/11/28

J’évoquai Cristal Bay il y a quelques temps (2016/09/06) comme le lieux le plus attractif de Nusa Penida. Il le sera un peu moins pendant quelques temps, voire plus du tout. Il y a quelques jours les quelques locaux qui avaient construit là leurs petits warung (on y mange, on y bois)  ont été prévenus par les fonctionnaires du gouvernement indonésien qu’ils allaient “appliquer“ la loi sous 48 heures. Effectivement, 2 jours après les sommations, une trentaine de policiers sont arrivés sur place. Après avoir tranquillement pris leur café, ils ont encadré la destruction à la pelleteuse ou par le feu des quelques constructions. Ca rappelle un peu la Corse, à la différence qu’ici, cela permettait à ces gens de survivre avec leurs petits commerces, qui rendaient bien service aux touristes.  Le fond de tout cela, c’est que le terrain qui borde la plage est la propriété de l’état (comme tant d’autres bien exposés pour les meilleurs projets immobiliers) et que les locaux de Penida ont construit sans autorisation et sans permis (même pour des huttes de bamboo !). Les fonctionnaires présents le jour du grand nettoyage les ont rassurés : “c’est pour votre bien, l’état va y faire des aménagements avec parking, toilettes et des emplacements commerciaux". Ah ah ah ! La réalité serait assez différente, si comme le prétendent des sources locales bien informées, le terrain d’une quinzaine d’hectare serait enfin tombé entre les mains d’un investisseur hotelier qui prépare en “étroite“ collaboration avec des élus de Bali, une privation de la zone, avec un joli palace à la clés. Ici pas de réaction de la part des locaux concernés, toujours ce fatalisme soumis, cette résignation inébranlable et surtout ce bel optimiste. Ketut qui avait un de ces petits warung, me disait qu’elle trouverait un travail dans le nouveau futur projet; Mais quand ? Elle et sa famille n’en ont aucune idée. L'Indonésie est quand-même un curieux pays où l'on détruit absolument tout sans aucune exemption, si ce n'est les traditions.  









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2016/11/24





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2016/11/24

Une belle photo qui illustre simplement une des techniques de chasse sous-marine, ma favorite : l'agachon. Elle consiste à se poster aussi discrètement que possible au fond de l'eau après avoir repérer son poisson et attendre qu'il ne  se sente plus menacé pour approcher ... à portée de tir.





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2016/11/20






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2016/11/15
On en apprend tout les jours ! Le baliste Titan (également pogot en Indonésie ou triggerfish pout les anglophones) est une des mes chasses favorites pour sa chaire qui vaut bien celle de la langouste. Aujourd’hui j’ai fait l’expérience d’une attaque de ce délicieux poisson qui faisait dans les 6 ou 7 kg. Au retour j’ai naturellement mené ma petite enquête pour savoir si j’avais croisé un spécimen isolé, mais non, j’ai découvert ce que je n’avais jamais constaté jusque là, que l’animal est effectivement réputé pour son mauvais caractère et qu’il n’hésite pas (le male en particulier) a passer à l’offensive dès que l’on s’attarde un peu trop autour de sa table ou de son nid. J’ai toujours été surpris de constater avec quelle persévérance il revenait brouter son corail tout en se sachant chassé (répétez un peu pour voire ?). J’ai compris pourquoi. Avec sa vitesse de déplacement supersonique et sa peau incroyablement dure, il n’a peur de personne. Les plongeurs "bouteille“, parce-que voyant et insistant, en font fréquemment l'expérience ... vidéo. Respect monsieur Baliste-Titan (et condoléance à votre famille).






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2016/11/10

Ca n’est ni sale, ni sanguinaire, seulement mon fils qui vient de tirer les filets de ce splendide crapu de six kilos. Il sera cuit façon “pepes“ dans une feuille de bananier sur la braise; Les petits morceaux de joues et autres accommoderont la salade de demain (sur réservation). Quand à Jim dit "le boucher“, il prend la nouvelle direction du Vietnam dans deux jours.






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2016/11/08

La saison des pluies approches et sur une îles aussi aride que Nusa Penida, il ne faut pas rater les premières et rares averses. Les plus petites parcelles arables sont préparées avec soin pour donner une chance aux maïs et manioc de donner une récolte. Ici, sur les plateaux arides entre Tanglad et Tabuana qui offrent toujours une vue vers l'infinie.





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2016/10/27 (AMERCICA'S CUP)

Les premiers dés sont jetés. La calendrier des épreuves du plus vieux trophée sportif du monde est publié. La prochaine Coupe de l'America débutera aux Bermudes le 26 mai prochain par un affrontement entre le “defender“ (le détenteur de la dernière édition) à savoir le team USA, et le team FRANCE. Pouvait-on espérer mieux (pour la médiatisation) ou pire (puisque le team FRANCE va rentrer dans l'épreuve sans trop d'expérience face au tenant du trophée)? Je vous propose un lien vers le site de GROUPAMA Team France qui outre le fait d'être francophone, vous apportera les premières explications sur le règlement de l'épreuve et sur l'équipe de Franck Camas.
En 1983, le règlement du trophée a évolué et ce qui fut longtemps une compétition anglo-américaine, s'est ouvert à d'autres nations. Pour la prochaine édition, ce sont 7 nations qui batailleront pour ravir la prestigieuse aiguière d'argent : Les USA, l'Angleterre, la  Nouvelle Zélande, la Suède, la France et le Japon.
Désormais on ne parle plus de bateau mais de “foilers“, des machines vont deux fois plus vite que la vitesse du vent qui les propulse. Après toutes les épreuves pré-qualificatives disputées depuis un an sur des catamarans de 11 mètres (la dernière épreuve de la Louis Vuitton World Series se déroulera à Fukuoka au Japon du 18 au 20 novembre prochain).
Les nouveaux bateaux qui seront alignés pour la Cup et qui mesureront le double, soit un peu plus de 20 mètres, seront mis à l'eau à partir de décembre prochain. Ils révéleront alors tout  le potentiel technologique de ces machines comparable à des Formules 1. Les régates sont d'une intensité incroyable, un des plus beau spectacle sportif qui soit en perspective.




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2016/10/17

Hier en fin de journée la passerelle suspendue "Yellow bridge" de Jembatan s'est rompue. Bilan actuel, 7 morts et 18 blessés. Cette passerelle qui relie les îles de Lembogan et de Ceningan, était uniquement praticable par les scooters et quelques piétons téméraires. Les raisons de la rupture sont inconnues et il est fort improbable de les connaître un jour. Cette accident suscite évidement une véritable consternation d'autant que nombreuses personnes locales vantaient une solidité à toute épreuve. C'était sans doute sans compter sur l'explosion du trafic à cette endroit en quelques années. 




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2016/10/15

Suwehan La Belle, la plus belle des plages de Nusa Penida est à nouveau accessible. Depuis le mois de juillet, à la suite d'un effondrement de rochers, elle était redevenue secrète, presque mythique, mais depuis, la mer a façonné un nouveau passage (un peu sportif) pour accéder à ce trésor de beauté et d'isolement. 500 mètres de sable fin face à l'océan et à vous seul.
Sur la route qui vous y amènera - en passant par Tangland et en direction du village de Wahas (Suwehan)- je recommande de faire une pause sur le petit promontoire d'Abangan Hills. Vous plongerez sur la cote sud-est de Nusa Penida avec le Pelangan sur Lombok en arrière plan.





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2016/10/12

Autant les bancs de dauphins qui chassent à 25 mètres du petit gazeobo de KUBU GANESH Guesthouse ne sont pas rares, en revanche un requin-baleine d'une vingtaine de tonne à moins de cinquante mètres, je n'en avais encore jamais vu si près, jusqu'à hier. Quel merveille !
(Pouvant atteindre 20 mètres de long et une masse d'environ 35 tonnes le requin-baleine est le plus gros poisson vivant actuellement sur terre. Il est totalement inoffensif pour l'homme, il se nourrit principalement de plancton, d'algues et d'animaux microscopiques. Son habitat, vous l’aurez compris,  se situe dans les mers ouvertes et les océans tropicaux et chaud où il peut vivre plus de 100 ans.)




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2016/10/05

La retour de la moustache n'est pas mythe, même sur Nusa Penida à KUBU GANESH Guesthouse. Merci Alexa, Jamie, Andrew, David (USA) and Gay, Bec (AUS) pour cette confirmation pilaire.




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2016/09/25

Les 7, 8 et 9 octobre le Nusa Penida Festival se déroulera cette année à Banjar Nyuh (juste à cotés de Toyapakeh). La troisième édition de cette grande fête est la meilleure occasion de découvrir un condensé culturel de l'île. Outre les stands de produits locaux (et pas que), des concours culinaires, des danses et musiques traditionnelles, des régates des bateaux traditionnelles et de models réduits, des concerts en soirée avec des groupes locaux, Balinais voire Indonésiens ... autant de sujets qui permettent l'immersion recherchée par les visiteurs étrangers et le rassemblement des différentes communautés de l'île. Je vous rapporterai quelques photos après la cloture, en attendant celles de l'année dernière.






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2016/09/12

Il y a très peu de temps encore, les plus beaux sites de Nusa Penida n'étaient admirés que par de rares touristes. Aujourd'hui la population locale représente sur certains sites la large majorité des admirateurs, ou plus-tôt de visiteurs, en quête d'occupation le dimanche. Celui de “tiga ruma“ - juste à cotés de la baie d'Atuh - en est un parfait exemple. Aménagé comme une sorte de parc d'attraction, avec un prix de parking exorbitant de 50 Krp qui justifierait de l'exclure des recommandations, si ce n'était une vue imprenable sur les falaises (dont finalement tout le monde semble contrefoutre au profit de la cabane construite sur l'éperon). Les chauffeurs amènent ici - ou plus-tôt au warung (bar) qui s'est approprié l'endroit - les touristes qui demandaient à découvrir Atuh. Une supercherie commerciale à laquelle un étranger non avisé ne verra que du feu. 








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2016/09/12

La région de Suana (nord/est de Nusa Penida) est certainement la plus active de l'île pour ce qui est de l'économie traditionnelle. On y trouve beaucoup de pêcheurs dont les prises repartent le marché de Bali et une culture d'algues très active destinée à l'exportation. C'est également le village de notre tout nouveau cuisinier, Ketut, qui va essayer de nous régaler.
La fin de journée arrive et les nouvelles et ultimes lumières viennent colorer ce beau paysage.





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2016/09/09

13 kilos à la sortie de l'eau ... 6 kilos de filets à l'entrée du frigo.





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2016/09/08

C'est toujours aussi magique de passer sur des terres sans eau et d'y croiser autant d'arbres aussi puissant et majestueux.





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2016/09/07
Salut mon Jacques





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2016/09/06

“Cristal bay“ devient un endroit mythique. On vient à Nusa Penida on va à Cristal bay. Comme je l’évoquai récemment, l’île connait un développement plus-tôt brutal; A l’indonésienne : Anarchie, passe-droit, individualisme … Il y a un an, cette minuscule merveille de baie abritait 4 bateaux de locaux. Un an plus tard, ce sont douze locaux qui proposent de vous emmener faire du snorkeling avec les raies manta (extraordinaire) auquel il faut ajouter le passage et le mouillage en matinée, d’une bonne trentaine de bateaux basés sur Lembogan ou Bali. Leur ancres sont autant de socles qui labourent les coraux dont l’extinction est sur une tendance opposée à celle du nombre des bateaux. Une désolation. Cristal bay est une beauté qu’il faut vite fréquenter (essayez vers 17:00 c’est beau et calme, je vous y invite à l'apéro).







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2016/09/05

Le dernier cuisinier en date a encore pris ses claques, à l'indo. Qu'elle galère de trouver des locaux pour nous préparer des dinners sympa. Fatiguant de répéter la même histoire aux prétendants : Simple, fin et appétissant, tout çà avec ce que l'on trouve sur les marchés de l'île.
Je ne lâche pas mon idée de dinner avec la table qui l'accompagne. C'est mon lien social et incroyablement varié, et c'est également un trait de caractère apprécié de Kubu Ganesh Guesthouse.
Outre ce fameux cuisinier ou cuisinière manquant, il faut également faire très attention à l'origine de ce que l'on achète pour la cuisine. C'est un vrais job d'acheter des tomates ou des courgettes saines et bonnes. Les locaux ne font pas de difference, ils ne les utilisent pas dans leur culture culinaire, ou alors les dégoûtent au sambal (sauce pimentée).






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2016/09/03

Après les enfants, la gentille fée, qui m'a bien fait rigoler.





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2016/09/03

Tous ces gamins ont vraiment des gueules à croquer; Trouvez pas ?





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2016/09/02

Les rochers se disloquent à certains endroit et l'on aménage à d'autres. Je vis la sensationnelle expérience d'un coin perdu qui fait soudainement connaissance avec la croissance et ses opportunités. A la jetée de Toyapakeh, touts ces camions vont charger du gravier, de l'enrobé ... tantôt pour colmater le réseau routier, tantôt servir aux fondations de gros établissements. Tout ça arrive de Bali (qui ne produit pas grand chose à part du mythe).





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2016/08/26

Il y a quelques semaines (07/20) je vous écrivais que nous ne pouvions plus accéder à la plus belle plage de l'île; Je parlais de Suwehan. c'était sans compter sur une nouvelle découverte. Au sud du village de Sedining à quelques kilomètres (à vol de drone) de Suwehan, je propose par défaut, une jolie virée qui vous mènera à la petite plage de Nyanyad. Serte moins exceptionnelle que Suwehan, l'endroit n'en reste pas moins maquique par le fait que vous n'y croiserez jamais un touriste. Les habitants du village de Sedining, où je vous recommande de laisser votre scooter ou votre voiture, voyait pour la première fois un "étranger" s'engager sur le splendide chemin qui mène à la crique en 45 minutes. (la photo d'illustration viendra si Google le veux bien).       





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2016/08/24

Lorsque que des invités arrivent à la maison en fin de journée, souvent épuisés, je leur recommande de poser là leurs valises et d'aller prendre un verre les pieds dans l'eau.




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2016/08/22
(heure indonésienne)
Le gouvernement Indonesien découvre que l'un de ses ministres est aussi citoyen américain ...
Trois médailles Olympique pour les sportifs Indonésiens, mais à l'heure ou les nations comptent leurs médailles comme des bulletins de votes ou de propagande, je vous propose de lire cette autre combinaison de classement 

Un an de prison ferme pour avoir fumé un pétard sur la plage ...  Il y a également quelques jours de cela, une sale éclaboussure sur les uniformes de police, dénoncée pour organiser d'important trafic de stup dans le pays.


Un artiste indonésien compresse une coccinelle dans une forme parfaitement sphérique ...




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2016/08/20

Cette année Kubu Ganesh Guesthouse reçoit beaucoup de voyageurs de l'Espagne ou de la Belgique. Les uns comme les autres sont toujours d'agréables invités et c'est toujours bon de voire une région comme la péninsule, sérieusement plombée il y a quelques années, avec de nouveau de quoi se payer des congés ensoleillés. Le point commun entre ces deux pays ne vous aura certainement pas échappé ... ils tournent sans gouvernement de politiques.
Ces joueurs de cartes barcelonais (photo), ne dérogent jamais à leur partie où qu'ils soient, même pas sur Penida. Une autre forme de détachement. 





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2016/08/19

"Led Zeppelin est un groupe de rock britannique fondé en 1968 à Londres par Jimmy Page (guitare), avec Robert Plant (chant), John Paul Jones (basse, claviers) et John Bonham (batterie), et dissous à la suite de la mort de ce dernier, en 1980. Led Zeppelin est toujours considéré, plus de trente ans après sa séparation, comme l'un des plus grands groupes de rock tant pour sa réussite artistique, son succès commercial que pour son influence et son prestige." C'est monsieur Wiki qui le dit et je ne lui donnerai pas tord. J'écoute toujours sans lassitude ce groupe qui a bousculé mon adolescence. Dessert ? 




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2016/08/18

Les bonnes intentions suffiront-elles à sauver l'Indonésie de sa pollution plastique ? Quelques d'jeunes de Toyapakeh veulent y croire et leurs graffitis voudraient sensibiliser à la nécessité de faire quelques chose pour protéger leur environnement. On y croit aussi. KUBU GANESH Guesthouse pratique un tri sélectif de ses déchets : Végétaux et organiques (aux cochons du quartier), aluminium  et plastiques  (exportés vers un centre de retraitement sur Bali). 





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2016/08/17


Je ne connais pas la dimension de cette pièce, mais par si hazard elle fait dans le 3 metres de long, je prend. Romain Langlois s'inspire d'objets morts, puis il les refait en bronze, la matière des chefs d'oeuvres sculptés. (Spéciale dédicasse à mon ami Jean-Michel)




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2016/08/16

Petite carte postale de Nusa Penida avec une vue vers Bali (et son volcan Agung). C'est la pleine saison touristique et je manque un peu de temps pour m'étendre, au propre comme au figuré. 






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2016/08/12

Après l'effort du sport (suivre un peu le JO en est un), la douceur et le rafraichissement du jambe battu (Guava). Encore un de ces fruits que vous ne trouverez pas dans le commerce, seulement sur le marché local et pendant quelques jours à votre petit déjeuner à la maison. De la taille d'une pomme, cette petite goyave apparait discrètement au début du mois d'août. Si la couleur de sa peau n'a rien d'éblouissant, sa pulpe est aussi lumineuse que celle d'un dragon fruit, en plus goûtue. On regrette seulement la présence de ses pépins qui - à moins de les retirer un à un - nous privent d'un jus divin.  




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2016/08/10

(JO) La première médaille revient donc à de l’équipe de France de concours complet. Bravo ! Une splendide discipline qui demande beaucoup de complicité entre le cavalier et sa monture. Un cheval de compétition exceptionnel (tant que son coeur battra il donnera et s’appliquera) et ce cavalier-pilote qui l'est tout autant avec des qualités très complexes. 





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2016/08/09


Avec Sly Johnson, il y a quelque chose de nouveau, une musique et une voix qui naviguent bien entre electro et montown.



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2016/08/06

Dans la suite de ce conte , Pipo le Pygmée du Boulevard Voltaire rencontre encore de nouveaux amis du côté du Pavillon des Singes.


Paf le Chien demeura silencieux et il conduisit Pipo dans une autre partie du tunnel pour aller rendre visite au Pavillon des Singes. Le Pavillon avait depuis longtemps disparu, mais il y avait encore quelques vieux singes qui regardèrent Pipo avec curiosité.

– Bonjour, Pipo, dirent deux d’entre eux, nous sommes Papy et Mamy Bonobo.

– Bonjour, Pipo, dirent deux autres singes, nous sommes Grand-Père et Grand-Mère Chimpanzé et nous avons 99,7 % de gènes en commun avec Papy et Mamy Bonobo, mais nous sommes deux espèces différentes.

– Alors, s’étonna Pipo, vous avez presque autant de gènes en commun entre vous quatre que Mon Maître, Madame, Papa Pygmée et Maman Pygmée entre eux ?

– Je ne sais pas comment sont les gènes des hommes, Pipo, répondit Papy Bonobo, mais ce que nous savons, nous les Chimpanzés et les Bonobos, c’est que nous sommes très différents les uns des autres ! Par exemple, je marche deux fois plus souvent sur mes deux jambes que Grand-Père Chimpanzé, qui marche beaucoup plus à quatre pattes que moi.

– Eh oui ! approuva Grand-Père Chimpanzé. Tu peux voir aussi que je suis une fois et demi plus grand que Papy Bonobo et que mon visage est blanc, alors que le sien est tout foncé.

– Et puis, ajouta Mamy Bonobo, à la maison c’est moi qui commande Papy Bonobo, mais chez Grand-Père et Grand-Mère Chimpanzé, c’est l’inverse.

– Et puis, compléta Grand-Mère Chimpanzé, nous autres Chimpanzés, nous nous bagarrons entre nous bien plus souvent que les Bonobos.

– Eh oui ! confirma Grand-Père Chimpanzé, c’est pour ça que j’ai moins de temps pour coucher avec Grand-Mère Chimpanzé que Papy Bonobo avec Mamy Bonobo.

– Eh oui ! rajoutèrent Papy et Mamy Bonobo, mais de toute façon ça doit nous prendre plus de temps de coucher ensemble parce qu’il y a des tas de choses que nous faisons et que vous ne savez pas faire !

– Et pour être deux espèces, vous n’avez vraiment que 0,3 % de gènes différents ?

– Eh oui ! répondirent en chœur les quatre singes. Petites causes, grands effets.

À cet instant, Pipo remarqua qu’il y avait un autre Bonobo à côté de Papy et Mamy Bonobo, mais il était beaucoup plus petit qu’eux. Petit Bonobo avait l’air un peu bizarre avec ses yeux qui louchaient. Il était plus lent que les autres à bouger et il avait tout le temps un sourire heureux.

– Bonjour, Petit Bonobo, lui dit Pipo.

– Bon-jour, Pi-Po, répondit-il avec beaucoup d’efforts.

Pipo interrogea du regard Papy et Mamy Bonobo qui lui firent signe de s’approcher d’eux.

– C’est notre petit-neveu, dit Papy Bonobo.

– Et nous nous occupons de lui, ajouta Mamy Bonobo, parce qu’il ne peut pas faire beaucoup de choses par lui-même. Et pourtant, il n’a qu’un seul gène de différent avec nous, qui en avons plus de vingt mille !

– Un seul gène pour produire toutes les différences de Petit Bonobo ?

– Eh oui ! petites causes, grands effets, reprit Mamy Bonobo en essuyant une larme.

Pipo resta longtemps ému en pensant à Petit Bonobo, au point qu’il ne se rendit pas compte que Paf avait été rejoint par ses amis les chiens.

– Bonjour, Pipo, je suis Gross Dobermann, dit le plus grand d’entre eux qui pesait bien quarante-cinq kilos.

– Bonjour, Pipo, je suis Mini Chihuahua, dit le plus petit qui ne dépassait pas quinze centimètres, et comme tu peux le voir, nous sommes deux races différentes.

– Eh oui ! approuva Gross Dobermann, regarde d’ailleurs nos nez, nos yeux et nos oreilles, ils ne sont pas du tout pareils !

– Et puis moi je manque tout le temps de sucre, précisa Mini Chihuahua, alors que toi tu as tout le temps froid parce que tu n’as pas les mêmes poils que moi !

– Et puis j’ai plus besoin d’exercice que toi !

– Et puis je suis plus fûté que toi !

– Alors vous devez avoir un tas de gènes différents ? demanda Pipo.

– Pas du tout, Pipo, répondirent-ils en chœur, nos gènes sont même moins différents que ceux de Papy et Mamy Bonobo avec ceux de Grand-Père et Grand-Mère Chimpanzé. Petites causes, grands effets !

Paf le Chien, qui jusque-là n’avait rien dit, se tourna vers Pipo.

– Si ton Maître t’a dit que 0,1 % de différence dans les gènes, c’est très peu, et que c’est trop peu pour qu’on puisse classer les hommes entre des races, il te dirait de la même façon que 0,3 % de différence, comme entre les Bonobos et les Chimpanzés, c’est très peu aussi ?

– Sans doute.

– Et qu’un gène sur vingt mille, c’est-à-dire 0,005 %, comme entre les Petits Bonobos et les autres Bonobos, c’est encore bien moins important ? Donc qu’il y a beaucoup moins de différence entre eux dans leurs gènes qu’il n’y en a chez les hommes entre ce qu’on appelle les races ?

– Certainement.

– Et, de même, que dans les races de mes amis les chiens, la part de gènes différents est très peu importante ?

– En effet.

– Mais ton Maître, comme tous les autres gens, distingue chez les animaux des espèces auxquelles il donne des noms, et il fait pareil dans chaque espèce d’animaux pour les races, et il fait aussi pareil pour distinguer chez les animaux et chez les hommes des petits groupes qui sont défavorisés par leurs gènes, même s’ils ne sont différents du reste des animaux et des hommes que par un seul gène ?

– Je le crois.

– Alors, est-ce que ton Maître pourrait te donner une autre raison pour que l’on puisse dire que les races humaines n’existent pas ?

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Le Professeur donnera-t-il à Pipo une autre raison ? C’est ce que vous saurez demain en lisant la suite de Pipo le Pygmée sur Boulevard Voltaire.



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2016/08/03

A ToyaPakeh ont y va pour son marché traditionnel, pour prendre un taxi-boat à destination de Nusa Lembogan et plus souvent pour plonger ou simplement faire un snorkeling au pied de la falaise à l'ouest du village. Il n'est pas indispensable de recourir à un bateau. En longeant le port et en cherchant un peu, vous emprunterez un superbe petit sentier au bord de l'eau en passant au pied de cette colline. Vous trouverez facilement deux ou trois accès (comme sur cette photo) pour vous mettre à l'eau en toute sécurité et profiter de fonds marins intéressant et surtout dépourvus de courants. Pour les amateurs de marche, ce sentier - plus ou moins balisé - vous emmènera jusqu'à Gamat Bay et Sakti en moins de trois heures. Splendide ! (suivre “trekking : ToyaPakeh - Gamat Bay“ sur mon Googlemaps)




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2016/08/01

Joindre l'utile à l'agréable. C'est possible; L'une des fidèles “pensionnaires“ de KUBU GANESH Guesthouse le fait, et de la belle manière. Gay est tombée amoureuse de Nusa Penida et de ses enfants, elle a décidée de leur apporter un soutien matériel pour leur permettre d'accéder à de meilleure conditions d'instruction. Elle vient même de constituer une fondation destinée à recueillir des fonds qui permettons l'achat de matériel scolaire. Il faut savoir que l'Indonésie fleurte avec les fonds du classement mondial en matière d'éducation. Les gouvernements successifs ne lui accordent que peu de moyens comparés à ceux alloués à la police ou à l'armée. Ici les enfants arborent des uniformes impécables, connaissent touts les chants patriotiques et défilent fièrement au pas de l'oie à l'occasion de la fête nationale, mais bien peu accèdent à une scolarité digne de ce nom. Alors si vous voulez vous joindre à la démarche de Gay, n'hésitez pas une seconde. A votre bon coeur messieurs-dames




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2016/07/28
Le sirsak. Un gros fruit d’un kilos que l’on apprécie surtout pour son jus (avec deux petits citrons locaux, deux cuillerées de sucre, 20 cl de lait, 20 cl d’eau avec ou sans glace !). Une belle chaire blanche filandreuse et quelques gros pépins d’un noire d’ébène (à retirer avant de tout mettre dans le blinder).  C’est doucement parfumé et très rafraîchissant. Bien-sur on prête au Sirsak des vertus exceptionnelles, on est en culture Balinaise. Le sirsak fait parti de ces fruits locaux qui ne sont pas vraiment distribués, juste vendus au marché local ou dans quelques warung (+/- 0,50€ le kilo).




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2016/07/20

Suwehan est à mon gout la plus des plages de Nusa Penida. Flanquée au pied des falaises au sud/est de l'île, l'endroit brille notamment par son isolement ... le privilège de profiter de l'endroit sans personne d'autre. Malheureusement le dérèglement climatique semble bien une réalité, tout comme la montée des eaux. Résultat, la mer à sérieusement attaqué le chemin déjà acrobatique qui mène à Suwehan et les derniers mètres de roche de l'accès ont disparus. En attendant que soit rétabli un passage (ou de pratiquer le rappel), il faudra jusqu'à nouvel ordre se contenter d'une vue plongeante. Si les amis que j'ai emmené ce jour là sont souriant sur la photo, c'est parce-que l'ascension du retour était terminée - après une grosse suée. Sans rancune ?! 





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2016/07/16

Juste le temps de sortir l'appareil pour accrocher cette jolie barque qui rentrait pleine balle vers le port de Benoa à Bali. Vaut mieux croiser son propriétaire indonésien sur la mer que sur la route (car il doit vraisemblablement aussi posséder une belle italienne de voiture !) car l'art du pilotage, contrairement à celui du paraître, n'est pas très répandu dans la région. 




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2016/07/14

Cela faisait deux mois que la communauté de Batununggul préparait activement cette événement; 2 mois qu’une large partie du village se consacrait à confectionner des offrandes, des décorations et des constructions élaborées, pour célébrer un crémation collective (Ngaben Ngerit). 
Ce type de cérémonie hindouiste est comme tant d’autres, aussi complexe qu’onéreuse. A de très rares exceptions prêtes, elles sont presque toujours collectives pour une raison purement économique, et on le comprend immédiatement en observant le faste avec lequel elles sont organisées. Dans le cas présent, la crémation concernait 48 défunts et près d’une centaine de familles. Outre les jours précédents marqués par différentes manifestations spirituelles, le point d’orgue se déroulait le 12 juin. Peut être un millier de personnes était donc rassemblées pour prier, pour se livrer au cheminement des constructions symboliques, pour suivre des rites de recueillement, pour exhumer les corps*,  pour procéder à la crémation et enfin pour disperser les cendres dans la mer. Ce jour là entre 7heures du matin et 23 heures, entrecoupé de nombreux temps-morts, les famille se sont retrouvés (et se retrouveront à nouveau 11 jours puis 44 jours après !) pour honorer leurs parents décédés - pour certain il y avait cinq ans et parfois d’avantage (année à laquelle remontait la dernière cérémonie collective).
* A leur décès, les corps sont enterrés en attendant  que les familles aient les moyens de financer leur participation à une cérémonie de crémation collective.  
Quelques images ainsi qu’un petit bout de vidéo 
 La préparation des offrandes en mai dernier sous le banjar de Batununggul. 

L'un de très rares sujets ou la tradition semble préservée. Les constructions et des décorations pour ce type de cérémoie, sont totalement réalisées à la main et ne sont pas achetées. 


Le taureau (Lembu) qui recevra les linceuls avant son embrasement
Comme des gamins, çà tourne dans tout les sens, sous les directives simultanées de 10 personnes. 

Haute d'une quinzaine de mètres, tout en bois exotique etd'inspiration bouddhique cette tour (Wadah) va tant bien que mal rejoindre le bord de mer .

Sous le pois écrasant (de l'honneur) des constructions qui  pèsent un poid incroyablement lourd.
Les tombes ont été ouvertes pour exhumer les restes des morts qui seront placés dans un linceul avec des effets vestimentaires.
Le corp du taureau vient d'être remplis des linceuls. Ce sont de nouvelles offrandes qui vont maintenant achever le chargement du lembu.
Les temps-morts et les pauses à l'ombre sont nombreuseux.
L'isolement est une attitude plus-tôt rare dans ce genre d'événement et pourtant...
Chaque famille a préparé un nouveau linceul qui recueillera les cendres collectives.

 
 Embrasement au lance flamme, dans une relative indifférence, le taureau (Lembu est assimilé à une moto - vous avez bien lu) qui va permettre le transport des ames dans un autre monde.

Toujours à la recherche de l'ombre du dada, dans l'attente de pourvoir récupérer des cendres dans ce qui restera di Lembu.
Nouvelle séance de prières à la nuit tombante .
et les rites succèdent aux prières
Dans quelques minutes les cendres des morts seront embarquées sur ce petit bateau de pêche pour être dispersées en mer (en arrière plan, les lumières de Bali qui semble étrangement proche, mais à une quinzaine de kilométres quand même !). Il est 23 heures.





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2016/07/10

Figure montante du street art en France, Hopare est le pseudonyme emprunté par Alexandre Monteiro. Comme d'autres, il puise dans l’architecture urbaine et l’agitation l’inspiration qui donne des murs au graphisme percutant et très technique. Formé à l’école d’un autre artiste de rue français, Shaka, Hopare peint, expose ses oeuvres et participe aujourd’hui à de nombreux projets internationaux.







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2016/07/10
Voilà des invités de KUBU GANESH Gesthouse bien heureux. Partis à la découverte de Pasi Uwug, ils ont eu la chance ce jour là de voire et mitrailler des raies manta qui faisaient un festin de planctons dix métres en contre-bas.




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2016/07/07

7000 roupias (0,50€), c'est le prix payé pour un kilo d'algues séchées. Leur culture destinée à l'agroalimentaire ou à la fabrication de cosmétiques, est la première ressource économique de l'île de Nusa Penida. Un métier qui aussi dur soit-il, n'enlève ni le sourire (et quel sourire !) ni la bonne humeur de ces cultivatrices de la mer. 







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2016/07/02

C'est la saison du "sawo". Il arrive à maturité sur Nusa Penida entre juillet et aout. Ce fruit tendre de la taille d'un kiwi développe un gout originale qui rassemble ceux de la banane de la pomme combinés. Il en existe une variante, le “sawo Lembogan“ avec une peau plus lisse et une pulpe plus acidulée. Une petite merveille.  




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2016/07/02
Cela pourrait ressembler au printemps et pourtant il n'existe pas puisqu'ici il n'y a que deux saisons : la saison de “sèche“ entre avril et octobre puis la saison des pluies entre novembre et mars. Curieusement, ces arbustes juste après avoir perdu leurs feuilles et dans un dernier regain de vie, sont fleuris durant quelques jours.




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2016/06/26
Salut mon Yoyo ! J’espère que tu vas bien, Graciane et et les enfants également.
Merci pour ton petit mot - que je lis au pied de la lettre : un encouragement !
Comme chacun je dois souffrir d’un sentiment d’isolement ou de d’anonymat dans ce monde sur-médiatisé. Alors pourquoi pas abandonner le média de masse automatique comme facebook, et donner une forme un peu plus personnel à un mon média à moi, ce blog.
Où mettre les commentaires ? Tu as trouvé et ton message est exactement l’objet de ce blog. Donner-recevoir. 
J’y passe un peu de temps mais c’est un plaisir. Soigner une légendes ou recadrer une image en pensant les partager avec quelques amis - comme tu prépares une bonne table pour des copains.
Faire parler les locaux ? Aucune difficulté ils adooorent parler. A une contrainte prête, je ne parle pas le Bahasa Indonésien ou si peu. A deux exceptions prêtes, les échanges ne portent que sur le materiel - tu viens d’où, t’es marié, des enfants,  combien ta montre, tes lunettes, combien le billet d’avion (assez rare). Ces questions incontournables leur permettent je pense, de construire une image de ton monde étranger, de ton statut social. Nous sommes chez des gens craintifs, ils ont besoin de temps et à leur rythme. Le seul autre sujet qui puisse alimenter leur intérêt leur religion. Mais il s’épuise rapidement si trop de questions. 
C’est alors qu’arrivent les images - quand j’ai plus les mots ! 
C’est toujours une lecture intéressante que de décrypter le regards d’une paire d’yeux blanc dans un portrait, de se laisser porter par une lumière, aspirer par une perspective. L’image (on le voit à quel point avec les TIC), l’image s’offre spontanément au regard et délivre une sensation immédiate, sans rien solliciter. 
La Grande Bretagne s’apprête à quitter l’UE (tendit que Jacque Brel me chante de ne pas le quitter - vrais), je ne vois pas pourquoi j’en ferai pas autant ?! 
Changer ce qui est devenu une règle de vie mondial convenu, l’anglais courant. C’est déjà bien assez dur d’écrire pour soi quand il faut se traduire littéralement dans une autre culture... l’anglais pour l’orale et Voltaire pour l’écrit.
En tout cas un grand merci pour ton offre de service (je la réserverai peut-être pour une autre occasion).  
Contact ininterrompable. 
Jte biz bien fort
PS. OK pour que je duplique ce message tel-quel, patronymes compris - sur le blog ? Yes or No are available.




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2016/06/24 

Si le niveau de la mer monte un peu partout sur le globe, Nusa Penida n’y échappe pas. Au moment des plus fortes marées nous l’avons vus, l’eau attaque la terre. Entre Suana et Ramput Laut par exemple, la route principale est menacée. Des travaux viennent de démarrer pour construire un endiguement avec les moyens locaux. De gros anneaux de bétons sont coulés sur place entre les algues de culture en séchage (aussi), ils traversent la route et s’acheminent par la plage à la main évidement, avant d’être enterrés et constituer une base d’enrochement. Ici, quels que soient les travaux,  ils suscitent toujours une incroyable curiosité chez les riverains qui restent là à regarder leurs compatriotes javanais s’activer.  Je vous rapporterez une autre illustration quand les travaux seront achevés. Promis.






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2016/06/23

Ici les routes se détournent naturellement pour éviter soit un arbre magistral et sanctifié, soit un banjar construit sur une crete. C'est pour cette raison entre-autre que les chemins de Nusa Penida ont toujours un petit gout d'aventure et de découverte. 





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2016/06/22

Avant de penser à vivre avec un autre, il faut commencer par apprendre à vivre avec soi. Comprendre où sont nos pédales, frein, embrayage et accélérateur. Ca évite les accidents bêtes.






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2016/06/21

Je repart d’Atuh (sud-est de Nusa Penida); Le ciel commence à se charger et repousse le soleil dans ses derniers retranchements. Ca pourrait bien mouiller.





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2016/06/20
A l’une je répond pour la photo.
A un autre, je lui confirme que je suis parfois un bavard de la plume. En tout cas j’aime lire et les images, qu’elles soient quadrichromique, RVB, sonores, 3D.  Le blog cherche encore un peu son style. 
2 nouveautés cher ami (tu as des primeurs) : J’abandonne la version anglaise, à regret. Mon niveau ne m’épargne pas GoogleTranslat ,  autant proposer un lien direct vers une solution de traduction qui s’améliore tous les jours et avec un nombre de langues considérable. 
Enfin, vous lisez, vous regardez ce blog. Une réaction ? Faites moi partager cette onde phil.leroy20@gmail.com et partagez à votre tour si vous le souhaitez.






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2016/06/19
Le volley et le badminton étaient il y a peu de temps, les disciplines sportives les plus populaires de l’Indonésie. (plusieurs titres mondiaux dans la seconde). Le foot conjointement à l’évolution de cette société dépassent lentement mais surement les anciens models. Les terrains de volley que l’on trouvent dans touts les villages de Nusa Penida, accueillent toujours des joueurs, ils s’y retrouvent presque touts les jours vers 17h, ils sont moins nombreux et plus plus vieux. Mais ce serait ici, sans compter sur le maintien de la tradition.
Cette semaine et les 3 suivantes se tient le grand tournois de l’ile, il y aurait 21 équipes inscrites. 21 villages, 21 banjars.
Sur le terrain de la POLICE à Toyapakeh (principal mécéne de l’événement) tout est parfaitement organisé. Dans les règles d’une compétition sportive officielle, un équipement technique de qualité (vus la peinture du terrain !?), et un arbitrage (trois) qui suit très bien son affaire. Le publique est bien présent et les joueurs se donnent : réception-service-smatch-réception-service-sma… Ca joue plus-tôt bien et pour qui aime les jeux d’équipe sans risque de contact (autre que celui du ballon qui va vite), c’est passionnant ! 
La notion d’appartenance à un clan et une famille est fondamental dans la culture local. Ils semblent tous défendre beaucoup plus qu’un score (qui au final fera toujours 1-0). 
Cristal Bay rencontre Geria Tama. L'équipe de Nusa Lembogan serait donnée favorite cette année.
Il y a un publique pour tout ce qui est prétexte à rassemblement et qui permet de sortir de l'isolement.
Dewa Ketut, prof de sport (également mon voisin direct), il participe à l'arbitrage.






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2016/06/17
L'endroit s'appelle Melajeng, c'est sur la cote nord-ouest de Nusa Penida entre Pasi Uwug et Penida (vous retrouvez tout ces lieux sur la carte). On est face à l'océan Indien tout en appercevant le Bukit sur Bali à la droite. La vague vient régulièrement se loger sous la roche pour recracher une partie de son energie par une faille verticale, tel un cracheur de feu (on appelle çà un “souffleur“). Je vous promez qu'à cotés, le sol frémis.





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2016/06/16


Ma très chère Syvi,
Quand tu me demandais plus de nouvelles sur ma vie de patachons ensoleillé, je pense que tu évoquais surtout mes états d’âmes ?
Ca fait quelques années maintenant que je suis dans une belle grande vague, un peu creuse en ce moment (je t’épargne la liste) et je m’auto-confirme que s’est normal, j’ai voulu prendre une nouvelle direction à multiples inconnues. Il faut aujourd'hui remettre en construction de nouveaux étages (Niveau “expérience“) et certaines de mes idées au sous-sol. Le moral connait évidement des petites sautes d’humeurs, mais n’est-ce pas finalement mon vrais tempérament (ne souris pas, c’est pas drôle) ?
Je me dis encore sereinement que c’est le bas d’une courbe qui remontera prochainement. Mode "Accroches toi jano, t’as pas le droit à une deuxième cartouche". Le bénéfice des moments comme ceux-là, c’est qu’il oblige à regarder aussi loin que possible. Pas de nouveau déménagement en vue, pas encore, pas sans mon juste capital de mise (avec un petit bonus) et mon diplôme; Il faut que ma petite guesthouse tourne mieux et je dois continuer à l’accompagner pendant au moins deux années très pleines et réfléchir pendant ce temps là, à une prochaine destination.
Je reste absolument convaincu que le climat tropical est mon favoris. Egalement, que la mention “activité professionnelle“ doit être désormais absente de mes futures formulaires. Une piste ?.
En attendant, le cadre de vie ne ressemble pas à un bagne, loin de là je n’en n’use pas assez, c’est toujours une très belle période de vie que j’ai juste un peu ébranlée.  Même ici sous les jolis cocotiers qui bruissent par 28 degrés, j’ai un peu tendance à oublier que c’est la vie qui me trimballe ici ou ailleurs, et non le contraire.

Ah oui, c’était l’objet de mon ptit mot : pour répondre à ton précédent message concernant le sens de ce blog; Quand tu m’écrivais “un blog pour les touristes, pas pour ceux qui t’aiment“ ça veut dire quoi ? Plus d’intimité, plus de secrets. Comme çà ? (clic).
Je t’embrasse très fort avant de recevoir de tes nouvelles très vite.

PS Appelles moi immédiatement si tu souhaites voire Syvi disparaitre de mon carnets “amis“ :-)



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2016/06/15

Le village de Ped compte deux écoles. Dans la seconde, le directeur et sa fille me laissent faire tranqillement le tour de l'établissement (c'est vaccances pour les enfants). Les 6 classes sont au bord de la mer juste séparées de l'eau par un petit temple hindou. Ce genre de situtation pour une école a toujours pour moi le cancre, quelque chose d'irréel, de délicieusement simpathique. Bon maintenant faut voire le résultat ?






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2016/06/14

Quelques visiteurs sur l'île de Nusa Penida s'interrogent que beaucoup de produits courrant soient au même prix que sur Bali. C'est oublier que la vie - même paradisiaque - a un prix marchand et que souvent c'est le cout du transport qui donne le rythme à la musique. Si par exemple j'achette une bouteille de gaz ou un galon d'eau potable : Ils sont dabord importés de Java à Bali. Chargé sur un camion chez le distributeur. Déchargés sur la plage (pas de port avec les équipements de manutentions modernes) de Kussamba. Chargés à la main sur un bateau de commerce traditionnel. Déchargés sur la plage de Sampalan ou de Toyapakeh. Chargés sur un pick-up et enfin déchargés chez un revendeur local de Nusa Penida. Même prix que sur Bali ? Où est l'erreur, sur Nusa Penida ou sur Bali ?




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2016/06/09
 MILLIMETRE



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2016/06/08

Aujourd'hui sur Nusa Penida comme sur Bali c'est la fête, HARI BUDA CEMENG KLAWU. Une journée de cérémonie importante, un presque “galungan“. Notre petite île accueille soudainement tout les siens, qui reviennent nombreux de Bali. Les hindouistes aussi qui veulent être présent au temple de Ped, à cette même date. Bref, beaucoup de monde heureux ou interressé de se retrouver quelques jours. Les cérémonies se succèdent et métamorphosent le panorama du quotidien. 









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2016/06/07

Dans cette partie de monde, souvent les mois de juin, juillet ou août sont marqués par quelques gros coefficients de marée. En d'autres termes, l'océan se gonfle et monte à l'assaut des îles et de leurs terres. Les embarquements sur les bateaux sont parfois compliqués, les terrains du litoral salés; Cela dure quelques heures pendant lesquelles l'homme recule prudement d'un pas.
(au nord et à l'ouest, Nusa Penida est séparé de Bali par le détroit de Badung : 15 km de large et 500 métres d'eau au plus profond. A l'est c'est le détroit de Lombok, emprunté entre l'océan Indien et la mer de Timor ou la mer de Java).



  
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2016/06/07

Pasi Uwug, plus connu sou le nom de “broken beach“ et “angel bilabong“ est un des endroits les plus originaux de l'ile. 
L'océan Indien y est puissant - tout particulièrement au moment des grandes marées et l'angélique petite piscine naturelle peut vite se transformer en machine à laver à laquelle aucun textile - ni aucun biped - ne pourrait survivre (renseignez vous et prenez le temps d'observer avant votre baignade). Eviter également d'acheter quoi que soit aux vendeurs qui viennent de s'installer là-bas; Ils balancent tous leurs déchets dans le gouffre de Pasi Uwug à la fin de leur journée - Vu !





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2016/06/05

Pourquoi faut-il que j'ai toujours un wagon de retard; Par ce que je suis un homme ? Ca n'est pas parce-que je découvre seulement The Pharcyde que cela m'empêche de vous les proposer.





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2016/06/02

Une vue imprenable sur le havre de Gamat bay (regardez la carte précédente !) depuis un nouveau warum installé  sur les hauteurs de Nusa Ceningan. On accède à cette petite baie poissonneuse en passant par Sakti. 





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2016/06/01



Notre nouvelle carte au trésor (sur invitation)



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2016/05/30

Les relations humaines qui perturbent les vies sont comme les marées qui gonflent ou aspirent.





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2016/05/27

Beaucoup plus fréquentée que son île mère Nusa Penida, Nusa Lembogan (ici sa mangrove sur la cote nord-est) est désormais presque saturée par le tourisme. Y passer une journée ou deux, reste toujours une balade à faire. 




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2016/05/22

Kutampi, 18:15. Un dernier effet de lumière avant la nuit et ses superstitions hindouistes




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2016/05/22

KUBU GANESH Guesthouse team in its new coat : Agus, Putu, Ayu and Sudi. “Notre plaisir, c'est de vous en offrir“



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2016/05/05

Pour des raisons de sécurités de confidentialité insatisfaisantes, KUBU GANESH Guesthouse a décidé de fermer sa page Facebook. Mais aussi parce-que Facebook est devenu exactement la version contemporaine de la TV; En plus médiocre (était-ce possible), en plus addictif et plus chronophage (on y est héros, expert, voyeur, anonyme ... toujours avec une bonne excuse pour y être), et en beaucoup plus dangereux (car la somme de tout çà).





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2016/05/04

Avec amour et une saison des pluies aussi maigre que tardive, le jardin de KUBU GANESH Guesthouse prend des formes et retrouve des couleurs (un peu sublimées avec Photomatix). Nous préservons nos vues exceptionnelles face à la mer et regardons les jeunes cocotiers se développer, "Pelan Pelan".




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2016/05/14

The FREEBEEZ. Onze grands musiciens pour un funk intrépide. Un son proche de l'original, tout est simple, du groove sans interruption.




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2016/05/28

Dans la région de Klumpu, vers le centre de Nusa Penida, en allant chercher l'ocean Pacifique sur la côte ouest de l'île.





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2016/05/26

Tout les jours à la tombée de la nuit, la cuisson de poissons (little-tuna) anime les bord de la route principale de Nusa Penida, entre Toyapakeh et Suana.